La justice française a récemment durci sa position contre Meta, le groupe derrière Facebook, Messenger et Instagram, en le condamnant à une amende de 10 000 euros par jour de retard pour ne pas avoir retiré des publicités frauduleuses liées au groupe Barrière.
Cette décision fait suite à une première injonction émise en avril dernier.
Le groupe Barrière, qui gère des casinos et hôtels, a annoncé mercredi que le juge d’exécution du tribunal judiciaire de Paris a pris cette mesure stricte après avoir constaté l’absence de mise en œuvre de l’ordonnance du 24 avril 2024.
Meta dispose désormais d’un mois pour se conformer à cette injonction, sous peine de pénalités financières.
Depuis près d’un an, Barrière mène une bataille judiciaire contre le géant américain pour faire cesser la diffusion de publicités utilisant illégalement ses marques et l’image de ses établissements et employés.
Ces annonces trompeuses redirigent les internautes vers des offres de casinos en ligne, une activité interdite en France, et nuisent gravement à la réputation du groupe.