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Mohamed El Ali : Le Parlement doit s’ouvrir aux acteurs politiques et sociaux

Mohamed El Ali : La Commission des droits et des libertés doit s’ouvrir davantage

Mohamed El Ali, président de la Commission des droits et des libertés à l’Assemblée des représentants du peuple, a déclaré, lors de son intervention sur Midi Show ce lundi, que toutes les commissions parlementaires n’ont pas fonctionné de manière significative dans leurs domaines respectifs, y compris la sienne. Il a évoqué une performance globale relativement faible du Parlement, précisant que la politique parlementaire était sous pression et fermée.

Une commission fermée à la diversité des acteurs

Concernant sa propre commission, Mohamed El Ali a reconnu que celle-ci n’avait pas pu s’ouvrir à tous les acteurs de la scène des droits, politique et économique, ce qui a limité la qualité des résultats obtenus. Il a mis en évidence une forme de fermeture sur les questions liées à la démocratie et à la pluralité, soulignant que la bataille politique en cours a impacté le travail des députés.

La nécessité de réformer la politique législative

Il a insisté sur la nécessité de modifier la politique législative de l’Assemblée des représentants du peuple en s’ouvrant non seulement à l’Exécutif, mais également à tous les acteurs de la société, y compris les journalistes, les spécialistes et les membres de la société civile.

L’unité nationale face aux défis mondiaux

En outre, Mohamed El Ali a évoqué l’importance de l’unité nationale, soulignée par le président de la République, Kais Saïed. Selon lui, la Tunisie doit se préparer aux changements majeurs qui affecteront la région, notamment en raison des bouleversements au Moyen-Orient. Il a précisé que les grandes puissances internationales seront impliquées dans ces transformations et que le Maghreb arabe en sera affecté.

Créer un front intérieur pour relever les défis

Pour faire face à ces défis, Mohamed El Ali a recommandé de créer un front intérieur rassemblant le pouvoir, l’opposition, les organisations, les associations, les personnalités politiques, culturelles, les médias et les experts. Il a également suggéré que la présidence de la République prenne l’initiative de rassembler les acteurs nationaux pour défendre les intérêts de la Tunisie face aux enjeux mondiaux.