Le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, a souligné l’importance de l’adaptation aux changements climatiques. Ce processus requiert, selon lui, non seulement une réaction urgente et immédiate, mais également un ensemble de mesures préventives pour anticiper et gérer les risques issus des bouleversements climatiques comme les tremblements de terre et les inondations.
Boukthir s’est exprimé lors de l’inauguration de la conférence arabo-africaine consacrée aux sciences et à la technologie pour la réduction des risques de catastrophes, qui se tient à Tunis. Le thème central de cet événement est le rôle coordonné de la science, de la technologie, de la politique et du secteur privé dans l’atténuation des risques de catastrophe.
Le ministre a souligné le rôle crucial de la recherche scientifique dans la gestion des catastrophes naturelles, en permettant de minimiser leurs effets dévastateurs sur les sociétés. Pour répondre efficacement aux défis, il a mis en avant la nécessité de renforcer la recherche dans la prévision de telles catastrophes, mais aussi de stimuler une coopération nationale et internationale basée sur le partage de l’information et des expériences.
Boukthir a également rappelé l’importance de sensibiliser davantage et de proposer des formations pour mieux gérer les catastrophes naturelles. Il a plaidé pour un apprentissage dédié aux nouvelles générations pour qu’elles soient mieux préparées à faire face aux défis futurs.
L’accueil par la Tunisie de la conférence arabo-africaine sur la réduction des risques de catastrophes souligne son engagement envers la réduction des catastrophes naturelles, a conclu Boukthir. La conférence a vu la participation de plusieurs personnalités, dont la ministre de l’Environnement, la représentante du secrétaire des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes naturelles, et des chercheurs de différents pays arabes et africains.