Le Royaume-Uni et la conformité avec les mandats de la CPI : Une déclaration importante
Le ministre britannique des affaires étrangères, David Lammy, a récemment abordé la question d’un éventuel déplacement de Benjamin Netanyahou au Royaume-Uni. Lors d’une conférence de presse tenue lundi, Lammy a affirmé que le Royaume-Uni suivrait les procédures légales appropriées si le Premier ministre israélien venait à se rendre sur le sol britannique.
« En tant que signataires du Statut de Rome, nous avons toujours été déterminés à respecter nos engagements en matière de droit international ainsi que de droit humanitaire », a-t-il déclaré. Ses commentaires ont été formulés en marge d’une rencontre du G7 qui se tenait en Italie, et ont mis en lumière la position du Royaume-Uni sur les obligations découlant des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Lammy a précisé que toute visite de Netanyahou au Royaume-Uni serait soumise à une procédure judiciaire, respectant ainsi les conventions légales établies concernant ces situations.
D’autres pays européens, tels que l’Irlande et l’Allemagne, ont également indiqué par le passé qu’ils respecteraient les décisions judiciaires de la CPI. Les Pays-Bas et la France ont exprimé une intention similaire, signifiant ainsi que Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ne bénéficieraient d’aucune immunité à leur égard en cas de visite dans ces nations.
En outre, la Norvège a récemment signalé qu’elle également s’alignerait sur la décision de la CPI de délivrer des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens. Le ministre norvégien des affaires étrangères, Espen Barth Eide, a souligné l’importance du rôle de la CPI en garantissant que les auteurs de crimes graves soient tenus responsables de leurs actes.
Ce contexte souligne les tensions croissantes autour des responsabilités internationales en matière de droits humains et les implications juridiques auxquelles peuvent faire face les dirigeants impliqués dans des conflits complexes.