Hassna Jeballah, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle chargée des entreprises sociales, a annoncé une série de mesures en faveur des entreprises citoyennes en Tunisie.
Ces mesures incluent une augmentation des financements et des subventions, ainsi qu’une orientation vers la digitalisation des dossiers des entreprises citoyennes pour minimiser les erreurs lors de leur création et accélérer leur mise en place.
Un autre aspect important est la question des terres agricoles publiques. Un accord conjoint entre les ministères de l’Emploi, et de l’Agriculture permettra aux propriétaires d’entreprises citoyennes d’investir dans des secteurs prometteurs tels que le tourisme écologique, la distillation des huiles essentielles et la valorisation des plantes forestières.
Actuellement, 12 entreprises sociales sont opérationnelles en Tunisie, et ce nombre devrait atteindre 20 d’ici la fin du mois d’octobre. Ces entreprises se concentrent principalement sur les secteurs agricole et des services, notamment la production d’aliments pour le bétail et le transport.
Ces entreprises citoyennes sont perçues comme une solution potentielle aux crises de longue durée dans le pays, telles que celles du transport et de l’alimentation animale.
Elles visent également à résoudre la crise de la viande en Tunisie, en augmentant la production locale, ce qui pourrait stabiliser les prix et améliorer le pouvoir d’achat des citoyens tunisiens.
Jeballah a également mentionné que des obstacles législatifs existent, mais des efforts sont en cours pour les résoudre en collaboration avec les différentes structures concernées.
Les défis rencontrés par les entreprises sociales sont considérés comme normaux pour tout nouveau projet d’investissement, nécessitant une attention particulière à leurs spécificités.