La Chine a annoncé qu’elle allait de l’avant avec ses plans de développer des réacteurs nucléaires flottants à positionner dans la mer de Chine méridionale, une zone très disputée que la Chine entend contrôler. Cette action pourrait significativement affecter les relations avec les pays qui font également valoir leurs droits sur cette région.
Les États impliqués dans ce conflit territorial incluent l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et le Viêt Nam. La présence renforcée de la Chine dans cet espace maritime pourrait transformer radicalement la dynamique existante entre ces nations. Cette décision surprend d’autant plus que la Chine avait précédemment annoncé vouloir mettre en pause ce projet pour des raisons de sécurité évidentes.
But de l’implantation des réacteurs en mer de Chine méridionale
Ces réacteurs, conçus pour être montés sur des navires mobiles, ont pour objectif de fournir de l’énergie non seulement à ces mêmes bateaux mais aussi à des installations stables ou à venir, ainsi qu’aux îles artificielles chinoises, offrant ainsi une possible connexion énergétique.
Cette démarche suscite l’irritation des pays voisins, notamment les Philippines. Jonathan Malaya, le directeur général adjoint du Conseil national de sécurité des Philippines, a exprimé ses préoccupations concernant la menace que représente la présence militaire chinoise pour la sécurité nationale, appelant les États-Unis et l’Australie à intensifier leurs patrouilles régionales.
Réponses de Pékin
Face aux critiques, la Chine conteste toute accusation de menace territoriale ou politique. Liu Pengyu, le porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, a souligné l’engagement de Pékin envers la paix, le dialogue et la coopération pour résoudre les conflits et différends, afin d’éviter toute escalade.
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