La société OpenAI, pionnière dans le domaine de l’intelligence artificielle, est actuellement au cœur de négociations tendues avec une douzaine d’éditeurs de presse. L’objectif : obtenir des licences permettant d’utiliser les articles de ces éditeurs dans l’entraînement de ses intelligences artificielles (IA). Cependant, des informations font état d’offres financières jugées dérisoires par certains médias, ce qui complique les pourparlers.
Les montants proposés par OpenAI, estimés entre 1 et 5 millions de dollars par an, suscitent des réticences parmi les éditeurs, mettant ainsi en péril la conclusion d’accords. Bien que la startup ait déjà signé un accord avec le groupe de presse allemand Axel Springer en décembre dernier, elle persiste dans ses efforts pour acquérir davantage de licences.
Ces négociations ne se déroulent pas sans tensions, notamment en raison de poursuites judiciaires engagées à l’encontre d’OpenAI, émanant notamment du New York Times. Le média accuse la société d’avoir exploité ses articles sans autorisation. En cas de verdict défavorable, OpenAI pourrait être contrainte de verser des dédommagements considérables et de supprimer les données liées aux contenus du New York Times de ses outils.
La situation actuelle souligne les défis auxquels sont confrontées les entreprises opérant dans le domaine de l’IA, particulièrement lorsqu’il s’agit d’utiliser du contenu protégé par des droits d’auteur. Les enjeux financiers et juridiques pour OpenAI sont significatifs, et la société cherche actuellement un terrain d’entente pour éviter une issue judiciaire défavorable.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir d’OpenAI et pour l’évolution des relations entre les entreprises technologiques et les éditeurs de presse. Les retombées de ces négociations auront des répercussions au-delà du domaine juridique, influençant la manière dont les données et le contenu sont utilisés dans le paysage en constante évolution de l’intelligence artificielle
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