Le Burkina Faso s’affirme comme une puissance aurifère en Afrique, avec le lancement du projet Kiaka, une entreprise conjointe entre Coris Bank International et Sprott Resource Lending, injectant initialement 100 millions de dollars pour la phase de construction de la mine. Mené par l’entreprise australienne West African Resources, ce projet ambitieux contribuera non seulement à augmenter la capacité de production aurifère du pays, mais également à stimuler l’économie locale.
La première tranche de financement de 100 millions de dollars est le prélude à un engagement financier total de 265 millions de dollars de la part de Coris Bank et de Sprott Resource Lending pour la phase ultime du projet. Selon Idrissa Nassa, le président de Coris Bank, le projet Kiaka est qualifié de “classe mondiale” avec un impact économique et social significatif pour les communautés locales et une contribution majeure au PIB du Burkina Faso.
Les projections indiquent que la mine de Kiaka sera opérationnelle d’ici 2025, visant à produire 100 tonnes d’or sur une période de 18,5 ans, ce qui aura un impact financier considérable sur les revenus de l’État. Ce projet s’inscrit dans le contexte des réformes audacieuses entreprises par le gouvernement burkinabè pour valoriser pleinement le secteur aurifère, notamment avec la récente construction de la première raffinerie d’or.
En dépit des défis sécuritaires persistants, l’industrie minière burkinabè voit actuellement des investissements croissants dans la production aurifère, contribuant ainsi à la lutte contre le terrorisme. La mine de Kiaka est destinée à devenir une source cruciale de revenus pour le budget de l’État, avec des retombées positives prévues sur les infrastructures sociales et sanitaires, ainsi que sur l’économie locale grâce à des initiatives novatrice
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