Au cours de la session de mercredi, le prix du baril de WTI (West Texas Intermediate) pour la livraison en novembre a grimpé remarquablement de 3,63%, pour se clôturer à 93,68 dollars. Il n’avait pas atteint une telle marque depuis plus d’un an.
La cause principale de cette ascension significative réside dans la diminution des réserves de pétrole brut aux États-Unis. La chute de ces stocks, survenue la semaine précédente, a clairement eu un impact sur les deux grandes références pétrolières mondiales, qui ont connu des augmentations de prix.
Toutefois, cette hausse du prix du pétrole entraîne des inquiétudes sur les places boursières, les investisseurs craignant que l’accroissement du coût de l’énergie ne génère de l’inflation, sollicitant une vigilance maintenue des banques centrales.
D’après les données fournies par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont connu une baisse plus marquée que celle attendue lors de la semaine dernière, favorisant ainsi une tendance à la hausse des prix du pétrole.
Durant la semaine achevée le 22 septembre, les réserves commerciales ont reculé de 2,2 millions de barils, surpassant largement les prévisions initiales des experts qui s’attendaient à une diminution de 900 000 barils. Cette baisse s’avère particulièrement notable en raison du ralentissement d’activité des raffineries, avec un taux d’utilisation s’affichant à 89,5 %, le niveau le plus bas observé en six mois.
Un autre facteur qui, en théorie, aurait dû causer une hausse des stocks plutôt qu’une baisse est la forte augmentation des importations de brut. Ces importations ont connu une croissance de 11 % en une semaine pour atteindre un sommet jamais vu durant cette période de l’année depuis cinq ans.