Les contrats à terme du pétrole brut ont connu une hausse lors des premières transactions de vendredi, stimulée par une baisse inattendue des stocks de pétrole américains et des tensions croissantes au Moyen-Orient. Cependant, les prix se dirigent vers leur plus grande perte hebdomadaire en plus d’un mois, en raison des craintes d’une baisse de la demande.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 16 cents, soit 0,2 %, atteignant 74,61 dollars le baril à 00h25 GMT.
De même, les futures du brut West Texas Intermediate (WTI) ont progressé de 17 cents, soit 0,2 %, pour s’établir à 70,84 dollars, selon les données de Reuters.
Les deux indices de référence ont clôturé en hausse jeudi pour la première fois en cinq sessions, après que les données de “Energy Information Administration” (EIA) des États-Unis ont montré une diminution des stocks de pétrole brut, d’essence et de distillats la semaine dernière.
Cependant, l’EIA a également révélé que la production de brut américain a atteint un niveau record de 13,5 millions de barils par jour la semaine dernière.
Cette augmentation alimente les inquiétudes concernant l’augmentation de l’offre, avec la reprise de la production libyenne et les plans de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, connus sous le nom d’OPEP+, de réduire davantage les réductions de production en 2025.
Le Brent et le WTI devraient chuter d’environ 6 % cette semaine, marquant leur plus forte baisse hebdomadaire depuis le 2 septembre.
Cette baisse hebdomadaire intervient après que l’OPEP et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont abaissé leurs prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025.
De plus, les craintes d’une attaque sioniste potentielle contre l’Iran, qui pourrait perturber les exportations pétrolières de Téhéran, se sont atténuées.
Source : Agences
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