En fin de semaine, l’industrie pétrolière a vu les prix du brut redresser suite à l’atteinte de son niveau le plus bas observé depuis six mois lors des transactions asiatiques. Le Brent pour livraison en février, a fait un bond de 1% pour se situer à 74,81 dollars le baril. Parallèlement, le prix du brut West Texas Intermediate s’est aussi apprécié de 1%, en s’établissant à 70,28 dollars le baril.
Néanmoins, malgré cette reviviscence, une dégringolade de 5 à 7% au cours de la semaine est visible, les laissant proches de leurs niveaux planchers enregistrés en juin. Par conséquent, la tendance à finir en repli pour la septième semaine consécutive demeure forte, dans un climat de production en berne, d’offre pléthorique aux États-Unis et d’inquiétudes sur un possible recul de la demande.
Les importations chinoises de pétrole ont affiché une contreperformance, impactant négativement les prix. Les arrivées de brut vers le plus grand consommateur mondial ont atteint leur niveau le plus bas depuis quatre mois en novembre. À cet égard, il faut également noter une chute du dollar de 3% au mois de novembre – sa plus forte dégringolade mensuelle en une année.
En dépit des efforts de la Russie et de l’Arabie Saoudite, chefs de file de l’OPEP+, pour juguler l’offre, celles-ci n’ont eu qu’un effet transitoire sur les prix du pétrole.
Aux États-Unis, la production de pétrole brut demeure proche des pics historiques, franchissant le seuil des 13 millions de barils par jour durant la semaine s’achevant le premier décembre. Une montée importante des stocks de carburant alimente aussi les craintes d’un ralentissement de la consommation dans le plus important pays consommateur de carburant du globe.
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