Dans un appel au renforcement de la sécurité alimentaire, Abdelmonem Belati, ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, a exhorté à une collaboration accrue entre les pays membres de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire. Au cours d’une visite de travail au Qatar, qui incluait sa participation à un forum de haut niveau de l’organisation, Belati a souligné l’importance d’une mise à jour des plans et stratégies pour mieux adresser les défis actuels et profiter des opportunités disponibles.
La visite de Belati, qui a eu lieu du 1er au 4 octobre 2023, comprenait un discours lors du forum du 1er octobre, où il a déclaré que l’examen des enjeux de la sécurité alimentaire au sein des pays de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) révélait une vision prospective. Ce sujet prend une place centrale lors des débats, en raison des changements majeurs et rapides à l’échelle globale, notamment l’augmentation des coûts des produits alimentaires et de l’énergie, ainsi que des effets du changement climatique sur l’industrie agricole.
Belati a également participé à d’autres initiatives régionales telles que la 9ème Conférence ministérielle de la coopération islamique sur la Sécurité alimentaire et le Développement agricole. Durant cette conférence, qui s’est déroulée le 2 octobre 2023, les discussions se sont concentrées sur l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies d’ici 2030 pour les États membres de l’OCI.
Belati, qui a présidé la sixième séance plénière de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, a souligné l’engagement de la Tunisie à promouvoir la coopération internationale, stimuler l’échange de connaissances et œuvrer collectivement vers un avenir où la sécurité alimentaire serait renforcée.
Rappelons que l’Organisation pour la Coopération et la Sécurité Alimentaire, une branche de l’OCI, a été créée en 2016 à Nur-Sultan, au Kazakhstan, avec l’objectif de promouvoir la sécurité alimentaire durable et le développement socio-économique de ses États membres. Elle encourage notamment l’adoption de programmes de développement agricole basés sur la science et la technologie, ainsi que l’apport d’aides humanitaires.