Une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Chicago révèle que les femmes sont moins enclines à utiliser ChatGPT que les hommes, indépendamment de leur âge ou de leur profession.
Cette recherche, relayée par Le Figaro, s’appuie sur les réponses de 100 000 employés issus de 11 métiers différents.
Le Syndrome de la Bonne Élève
L’une des hypothèses avancées pour expliquer cette disparité est le « syndrome de la bonne élève ». Semblable au syndrome de l’imposteur, ce phénomène pousse certaines femmes à percevoir l’utilisation de l’intelligence artificielle comme une forme de tricherie ou de non-respect des règles.
Si cette tendance se confirme, elle pourrait constituer un obstacle significatif pour les femmes dans un futur où la maîtrise de l’IA sera de plus en plus valorisée par les recruteurs.
Une Humilité Qui Peut Freiner
Nicolas Doze, journaliste économique sur BFM Business, observe également cette tendance dans son domaine.
Il note que les femmes économistes sont souvent plus réticentes à participer à ses émissions, par souci de ne pas être perçues comme insuffisamment expertes sur certains sujets.
Cette humilité, bien qu’admirable, contraste avec l’attitude plus audacieuse de nombreux experts masculins, qui n’hésitent pas à intervenir même sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas complètement.
Un Nouveau Plafond de Verre ?
Cette attitude, bien que louable, pourrait néanmoins créer un nouveau plafond de verre pour les femmes.
En évitant ou en utilisant moins des outils comme ChatGPT, elles risquent de limiter leurs opportunités professionnelles et leur évolution sociale et économique.