L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a rendu son verdict ce jeudi concernant la liste des candidats qualifiés pour la présidentielle algérienne prévue le 7 septembre prochain.
Sur les 16 prétendants, seuls trois candidats ont été retenus, selon l’annonce officielle de l’organe de régulation électorale.
Les candidats retenus sont le président sortant Abdelmadjid Tebboune, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) Youcef Aouchiche, et le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) Abdelali Hassani.
Cette décision intervient une semaine après le dépôt des dossiers des candidats, effectué le 18 juillet auprès de l’ANIE.
Présidentielle en Algérie : Tebboune face à deux nouveaux concurrents
Les dossiers des 13 autres prétendants, dont Zoubida Assoul, Saida Neghza et Belkacem Sahli, ont été rejetés par l’ANIE.
Ces candidats ont la possibilité de faire appel de cette décision auprès du Conseil constitutionnel dans un délai de 48 heures à compter de la notification de rejet.
Le Conseil constitutionnel est désormais chargé de traiter les recours et de valider la liste des candidats approuvés par l’autorité électorale dans un délai de sept jours après la réception des dossiers.
Par la suite, le Conseil constitutionnel publiera la liste définitive des candidats pour la présidentielle anticipée du 7 septembre, ouvrant ainsi la voie au lancement de la campagne électorale, prévue pour débuter 23 jours avant le scrutin et se terminer trois jours avant la date de l’élection.
Un premier scrutin présidentiel pour Aouchiche et Hassani
Élu en décembre 2019, le président sortant Abdelmadjid Tebboune se présente pour un second mandat, affirmant vouloir “poursuivre ses réformes” à la tête de l’État algérien.
Il s’est engagé à porter le PIB de l’Algérie à 400 milliards de dollars d’ici 2027.
Pour Youcef Aouchiche, il s’agit de sa première participation à une élection présidentielle.
C’est également la seconde fois dans l’histoire du FFS, le plus ancien parti d’opposition en Algérie, qu’un candidat est présenté à la présidentielle, la première fois remontant à 1999 avec Hocine Aït Ahmed.
À l’époque, le candidat du FFS s’était retiré avec cinq autres postulants pour protester contre le parti pris du pouvoir en faveur d’Abdelaziz Bouteflika.
Pour Abdelali Hassani Cherif, qui a succédé à Abderrazak Makri à la tête du MSP il y a plus d’un an, c’est également une première participation à une élection présidentielle.