Les médias iraniens ont rapporté que l’ancien président du Parlement, Ali Larijani, et l’ex-président Mahmoud Ahmadinejad ont officiellement annoncé leur candidature pour l’élection présidentielle prévue le 28 juin 2024, suite au décès du président Ebrahim Raisi dans un accident d’hélicoptère.
Leur participation à la course électorale dépendra de l’approbation du Conseil des Gardiens, qui dévoilera la liste finale des candidats le 11 juin. Cette élection intervient dans un contexte de fortes tensions politiques et économiques en Iran.
Ali Larijani, ancien président du Parlement iranien, a soumis sa candidature pour la prochaine élection présidentielle. Connu pour avoir occupé des postes clés tels que secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale et président du Majlis (Parlement), Larijani est un fervent défenseur de l’accord nucléaire de 2015. Parmi ses priorités, s’il est élu, figurent la gestion des sanctions américaines et l’amélioration de la situation économique en Iran. Sa candidature dépend de l’approbation du Conseil des Gardiens, qui l’avait écarté des élections de 2021 remportées par Ebrahim Raisi avec un taux de participation de 48,8 %.
Dans le même temps, Mahmoud Ahmadinejad, Président de l’Iran de 2005 à 2013, a également annoncé sa candidature. Ahmadinejad est connu pour ses politiques controversées et son appel à limiter le pouvoir du Guide suprême, Ali Khamenei. Il avait été interdit de se présenter à l’élection de 2017 après un avertissement de Khamenei. En 2018, Ahmadinejad avait critiqué Khamenei et appelé à des élections libres.
En plus d’Ali Larijani et de Mahmoud Ahmadinejad, Saeed Jalili, ancien négociateur nucléaire et conservateur radical, a également soumis sa candidature. Jalili, qui a été secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, est reconnu pour ses positions fermes envers l’Occident et son soutien indéfectible au programme nucléaire iranien. Abdolnaser Hemmati, ancien gouverneur de la Banque centrale et réformiste, a également déposé sa candidature, mettant l’accent sur les réformes économiques et la levée des sanctions.
De plus, Massoud Pezeshkian, ancien membre du Parlement et ministre de la Santé, ainsi qu’Ali Reza Zakani, actuel maire de Téhéran, ont annoncé leur candidature. Des rapports médiatiques suggèrent que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, pourrait également se présenter, bien que sa candidature n’ait pas encore été officiellement confirmée. Depuis l’ouverture des candidatures jeudi, 18 personnes ont soumis leur dossier, dont une femme.
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