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Prêt d’assainissement : Aymen Ben Salah dénonce un endettement insoutenable pour la Tunisie.

Député Aymen Ben Salah : Un Prêt Insuffisant pour l’Assainissement en Tunisie

Lors d’une récente déclaration à Mosaïque, Aymen Ben Salah, député, a vivement critiqué un prêt accordé pour l’extension des quartiers résidentiels avec des infrastructures d’assainissement. Il considère cet emprunt comme une nouvelle charge sur la dette de l’État, ajoutant qu’il reflète une série de financements peu adaptés aux besoins réels du pays.

Un Montant Trop Faible

Ben Salah a fait part de ses préoccupations concernant le montant du prêt, qu’il juge nettement insuffisant compte tenu de son échéance qui s’étend sur vingt années. Selon lui, les fonds attribués ne permettront pas de mener à bien les projets prévus. Il s’inquiète également de la tendance précédente où, pour d’autres initiatives, les critères et spécificités des projets ont été ajustés, ce qui a conduit à une détérioration continue des infrastructures existantes.

La Nécessité d’une Réforme Structurelle

Le député a mis en lumière les problèmes de gestion liés à l’assainissement en Tunisie, arguant qu’une réforme structurelle approfondie est indispensable. Il a rappelé que la situation actuelle nécessite une attention immédiate et soutenue pour répondre aux défis croissants dans ce domaine vital.

Carences au Bureau National de l’Assainissement

Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) le 20 janvier 2025, Ben Salah a également souligné les insuffisances criantes au sein des services du Bureau national de l’assainissement. Il a dénoncé le manque d’équipement adéquat pour faire face aux urgences citoyennes, mettant en exergue, avec étonnement, l’achat d’un véhicule de luxe destiné au directeur du bureau, alors que de nombreuses infrastructures attendent des investissements pour leur amélioration.

Conclusion

Les propos d’Aymen Ben Salah soulignent un contexte préoccupant concernant l’assainissement en Tunisie. La combinaison d’un financement insuffisant et d’une gestion défaillante des ressources semble poser un défi majeur que le pays devra aborder avec diligence.