L’avocate Leila Ben Debba a annoncé que le parquet a opté pour une extension de 48 heures de la rétention de Mohamed Boughalleb, le journaliste. Ce dimanche, le Syndicat national des journalistes tunisiens a mis en œuvre une action de soutien en face du tribunal où se déroule l’audience de Boughalleb, poursuivi suite à une accusation portée par une employée du ministère des Affaires religieuses. La mobilisation a vu la participation d’un grand nombre de journalistes, ainsi que de figures politiques et du monde artistique. D’après les informations du SNJT, la garde à vue de Boughalleb a été justifiée par ses prises de parole sur les ondes radio et télévisées à propos des déplacements internationaux et de la gestion du ministère des Affaires religieuses. Les motifs de la plainte englobent plusieurs législations, comme celle concernant la prévention de la violence contre les femmes, le Code pénal, le Code des télécommunications, et des arrêtés relatifs aux crimes commis via les réseaux d’information et de communication. L’évènement a attiré un large éventail de journalistes, d’acteurs politiques et d’artistes.