Ce samedi, la France est le théâtre de nouvelles manifestations orchestrées par des partis de gauche et des syndicats.
Ces rassemblements visent à protester contre ce qu’ils qualifient de “coup de force” d’Emmanuel Macron, suite à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.
La mobilisation est attendue dans plusieurs villes du pays, bien que les autorités prévoient une participation limitée.
Un Appel à la mobilisation
Deux mois après des élections législatives controversées, la France Insoumise (LFI) organise des manifestations dans diverses villes pour exprimer son mécontentement.
L’élément déclencheur de cette mobilisation est la nomination de Michel Barnier, une figure de droite, à Matignon. Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a appelé à une “mobilisation la plus puissante possible” pour contester ce qu’il considère comme une élection volée.
Une Mobilisation en Demi-Teinte
Malgré l’enthousiasme des leaders de Gauche, les autorités anticipent une mobilisation relativement modeste.
Initialement, ils prévoyaient environ 15.000 manifestants à travers la France, un chiffre qui a été revu à la hausse, atteignant désormais plus de 30.000 participants. À Paris, entre 4.000 et 8.000 personnes sont attendues place de la Bastille.
D’autres rassemblements significatifs devraient avoir lieu à Lyon, Marseille, Toulouse, Angoulême et Lille.
Les absentéismes notables
Cependant, plusieurs acteurs majeurs du paysage politique et syndical français ne se joindront pas aux manifestations. La CGT, par exemple, a choisi de se concentrer sur une autre date de mobilisation, fixée au 1er octobre.
Le Parti Socialiste, bien que certaines de ses fédérations locales participent, n’a pas officiellement soutenu l’appel à manifester.
L’opinion publique à conquérir
Pour briser son isolement, LFI multiplie les initiatives pour rallier l’opinion publique à sa cause.
Une pétition en ligne visant à soutenir une procédure de destitution contre Emmanuel Macron a déjà recueilli près de 260.000 signatures en une semaine.
La nomination de Michel Barnier est perçue par certains comme un signe de continuité plutôt que de changement, une opinion partagée par des citoyens comme Sylvia à Marseille, qui reste sceptique quant aux réelles intentions du gouvernement.
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