Au prestigieux Web Summit, rendez-vous incontournable de l’industrie technologique, la Qatar Investment Authority (QIA) a fait sensation en dévoilant un fonds de capital-risque colossal de 1 milliard de dollars.
Ce fonds ambitieux vise à dynamiser le secteur des startups au Qatar et dans la région du Golfe, en mettant l’accent sur des domaines clés tels que la fintech, l’edtech et la santé.
Conçu sous la forme d’un fonds de fonds traditionnel, ce programme de la QIA investira indirectement via d’autres fonds de capital-risque et réalisera des co-investissements stratégiques. L’objectif est de stimuler le développement des startups et de faciliter l’accès au financement, dans le but de réduire l’écart avec les écosystèmes plus avancés des pays voisins tels que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU).
Cette annonce intervient à un moment où les fonds souverains du Golfe intensifient leurs investissements dans les startups technologiques pour diversifier leurs économies. Alors que des initiatives telles que Jada et Saudi Venture Capital ont marqué le secteur en Arabie saoudite, le fonds de capital-risque de la QIA se distingue en se concentrant exclusivement sur ce segment du marché, renforçant ainsi la position du Qatar dans le paysage régional de l’innovation.
Mansoor Ebrahim Al-Mahmoud, PDG de la QIA, a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour stimuler l’économie qatarienne et soutenir les startups. Il a insisté sur le fait que les gestionnaires de fonds partenaires doivent présenter un solide historique et s’engager activement dans l’écosystème régional du capital-risque et des startups.
Cette nouvelle orientation de la QIA reflète les tendances observées parmi les investisseurs en capital-risque qui convergent vers le Moyen-Orient. Il reste à voir comment ces fonds souverains aligneront leurs investissements sur ces nouvelles directives et comment cela pourrait impacter l’écosystème mondial de l’innovation.