Nommée par le président de la République, Kaïs Saïed, le lundi 1er avril 2024, Salwa Abassi, précédemment Inspectrice générale de l’enseignement secondaire, prend désormais la tête du ministère de l’Éducation nationale, succédant à Mohamed Ali Boughdiri. Elle hérite de la responsabilité considérable de diriger le secteur de l'”éducation nationale”, reconnu pour ses défis constants.
Il est important de souligner que Salwa Abassi a été membre de la Commission en charge des réformes du système éducatif tunisien. En cette qualité, elle s’est régulièrement exprimée dans les médias, plaidant pour une réforme de l’enseignement public basée sur une stratégie globale et consensuelle, à l’abri des manœuvres politiques, comme elle l’a formulé.
Un organe de presse local a révélé que, un an auparavant, la nouvelle ministre de l’Éducation avait publié une lettre ouverte adressée au président de la République sur sa page Facebook. Cette lettre avait pour but de mettre en lumière un scandale de corruption lié à de fausses attestations de diplômes de baccalauréat. Dans cette communication, elle affirmait impliquer un délégué régional et prétendait avoir informé Mohamed Ali Boughdiri, alors ministre de l’Éducation, ainsi que son directeur de cabinet, de ces irrégularités, documents à l’appui, sans qu’aucune action corrective ne soit entreprise.
Dès lors, une question se pose : le licenciement de Mohamed Ali Boughdiri et sa substitution par Salwa Abassi, qui le reprochait de négligence dans cette affaire de falsification de diplômes, sont-ils corrélés ? Et quelle conséquence pour son directeur de cabinet ? Bien que la réponse semble plausible, il est préférable de patienter pour en savoir plus.
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