L’ancien secrétaire d’État chargé de l’eau et expert en la matière Abdallah Rebhi a confirmé que le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint 34,5 %, avec des quantités de 622 millions de mètres cubes depuis septembre dernier jusqu’à aujourd’hui.
Il a souligné que la situation hydrique en Tunisie cette année est meilleure qu’en année précédente en termes de remplissage des barrages et de quantités des eaux de surface en général.
Il a également signalé une baisse du taux de revenus de l’eau par rapport aux années précédentes.
Il a mentionné que le barrage de Sidi Salem, le plus grand, contient 222 millions de mètres cubes, et le barrage de Sidi El Barrak environ 140 millions de mètres cubes, indiquant que la situation n’est pas très difficile et qu’il est nécessaire d’exploiter les ressources actuelles et d’adopter une politique de quotas.
Il a ajouté que la situation hydrique en Tunisie cette année est meilleure, mais avec prudence, appelant à ne pas étendre les cultures inutiles et à se concentrer sur les cultures stratégiques.
Solutions
L’expert a insisté sur la nécessité d’établir une nouvelle agriculture adaptée aux changements climatiques et d’abandonner les cultures qui dépendent de grandes quantités d’eau, ce qui nécessite des réformes radicales, soulignant que la Tunisie est un pays semi-aride et que le taux de précipitations en 2024 n’a pas dépassé 70 %.
Il a souligné qu’il s’agit d’un état mondial, qui doit être traité en adoptant des stratégies et des plans clairs.
Il a montré que le taux d’efficacité des réseaux est estimé à 70 %, ce qui signifie que le taux de perte est estimé à 30 %, affirmant la nécessité de la maintenance des réseaux pour réduire le taux de perte d’eau.
Il a déclaré qu’il est nécessaire d’adopter toutes les solutions ensemble, en encourageant l’utilisation de réservoirs d’eau dans les maisons, la désalinisation de l’eau et l’utilisation d’eau traitée pour l’irrigation, notant que le coût réparation du système hydraulique d’ici 2050 s’élève à 25 000 milliards selon une étude scientifique.
Rabehi a également expliqué qu’il est possible d’économiser jusqu’à 50 % de l’eau d’irrigation grâce à la rationalisation de la consommation.