Records de chaleur battus : Des données alarmantes du service Copernicus de l’UE révèlent une tendance inquiétante !

Selon les données du service de surveillance du changement climatique de l'Union européenne, Copernicus, tous les mois depuis juillet dernier ont enregistré des niveaux records de chaleur, avec juillet 2023 étant le mois le plus chaud jamais enregistré dans le monde.

Selon les données du service de surveillance du changement climatique de l’Union européenne, Copernicus, tous les mois depuis juillet dernier ont enregistré des niveaux records de chaleur, avec juillet 2023 étant le mois le plus chaud jamais enregistré dans le monde.

Ces données, utilisées par Copernicus, remontent à 1950, avec quelques données antérieures également disponibles. Le service a déclaré mardi dernier que la température moyenne de l’air à la surface de la Terre avait atteint 14,14 degrés Celsius en mars dernier. Ceci est le plus élevé de 73,0 degrés par rapport à la période de référence de 1991 à 2020, et 10,0 degrés de plus que le dernier mois de mars enregistré en 2016.

Le rapport a également indiqué qu’en comparaison avec la période de 1850 à 1900, la période préindustrielle, le mois était plus chaud de 68,1 degrés. Au cours des 12 derniers mois, la température de la Terre a été supérieure de 1,58 degré Celsius par rapport à la période préindustrielle, dépassant le seuil de 1,5 degré Celsius prévu dans l’accord de Paris sur le climat.

Le Centre européen d’observation des changements climatiques a souligné que cette situation devrait être enregistrée « pendant au moins 20 ans » pour considérer que le climat, et non le temps annuel, a atteint ce seuil. Samantha Burgess, directrice adjointe du service de surveillance du changement climatique chez Copernicus, a déclaré à l’AFP que « nous sommes très proches de ce seuil ».

Quant à la température des océans, elle est la plus élevée depuis plus d’un an de toutes les données enregistrées jusqu’à présent. Les océans couvrent 70% de la surface de la Terre et jouent un rôle crucial dans la régulation du climat.

En mars 2024, un niveau de chaleur record a été enregistré dans les océans, avec une température moyenne de 21,07 degrés Celsius, à l’exception des régions polaires, selon Copernicus.

Les effets catastrophiques

Burgess a souligné que « cette situation est tout à fait inhabituelle et menace la vie marine en raison de la chaleur accrue et conduit à une humidité supplémentaire dans l’air, se transformant en conditions météorologiques moins stables avec des vents violents et des pluies abondantes ».

Elle a ajouté que cela entraîne également une diminution de l’absorption des gaz à effet de serre par les océans, qui sont des puits de carbone stockant 90% de l’excès d’énergie d’origine humaine.

« Plus la température mondiale augmente, plus les phénomènes extrêmes deviennent fréquents et plus intenses », a-t-elle noté, en particulier « les vagues de chaleur, la sécheresse, les inondations et les incendies de forêt ».

Parmi les exemples récents, on peut citer la grave pénurie d’eau au Vietnam, en Catalogne et en Afrique du Sud, où après le Malawi et la Zambie, 2,7 millions de personnes au Zimbabwe sont menacées de famine, avec l’état de catastrophe nationale déclaré.

Bogota a commencé à rationner l’eau potable alors que les craintes de pénurie dominent la campagne électorale au Mexique. En revanche, la Russie, le Brésil et la France ont connu de graves inondations. Cependant, l’impact du changement climatique sur chacun de ces phénomènes doit être prouvé dans des études scientifiques.

Depuis juin dernier, les conditions météorologiques mondiales subissent les effets du phénomène naturel El Niño, qui entraîne une augmentation de la chaleur.

Ce phénomène a atteint son apogée en décembre, mais il continuera à maintenir la température continentale au-dessus de la normale jusqu’au mois de mai prochain, selon l’Organisation météorologique mondiale.

Le service de surveillance climatique de l’Union européenne Copernicus publie régulièrement des données sur la température de surface de la Terre, la couverture de glace de mer et les précipitations. Les résultats reposent sur des analyses basées sur des milliards de mesures provenant de satellites, de navires, d’avions et de stations météorologiques du monde entier.

DW.com

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