Les membres de l’Union européenne avancent vers une réforme majeure des règles budgétaires, avec un consensus sur l’obsolescence des anciennes règles du Pacte de stabilité et de croissance.
L’objectif est de définir des règles plus adaptées à chaque pays, fixant des trajectoires budgétaires réalistes tout en permettant des marges de manœuvre pour des investissements prioritaires.
La proposition de la Commission européenne propose des seuils emblématiques de 3% et 60% du PIB, mais accorde aux États dépassant ces seuils plus de flexibilité pour se conformer.
Les débats techniques persistent entre les pays membres, notamment entre la France, qui privilégie le soutien à la croissance, et l’Allemagne, axée sur la réduction des déficits.
Un rapprochement franco-allemand est en cours, avec des discussions positives entre les ministres des Finances Bruno Le Maire et Christian Lindner.
Les règles budgétaires, désactivées en 2020 en raison de la pandémie, seront réactivées en janvier 2023 en l’absence d’accord, ce qui pourrait envoyer un signal négatif aux marchés financiers.
L’Italie, avec une dette publique élevée, exprime des préoccupations quant aux exigences allemandes, risquant un ajustement brutal nuisant à la croissance.
Le rapprochement franco-allemand est crucial pour débloquer la réforme, mais les divergences persistent. L’accord serait une victoire, tandis qu’un échec pourrait ramener aux anciennes règles.
L’échéance de janvier 2023 ajoute une pression supplémentaire, et un accord tardif pourrait compromettre le processus législatif avant les élections européennes de juin.
L’Italie, confrontée à des défis économiques, cherche à protéger ses intérêts, ce qui souligne les tensions au sein de l’UE.
La réforme des règles budgétaires de l’Union européenne progresse, alimentée par un rapprochement franco-allemand prometteur. Les membres de l’UE reconnaissent unanimement l’obsolescence des règles du Pacte de stabilité et de croissance des années 1990, jugées trop complexes et inefficaces.
Selon la ministre espagnole de l’Économie, Nadia Calvino, actuelle présidente tournante du Conseil de l’UE, les discussions ont intensifié en vue d’un compromis lors de la réunion des ministres de l’Economie et des Finances prévue les 7 et 8 décembre. Un optimisme prudent règne alors que les pays s’accordent sur la nécessité de règles plus adaptées à chaque situation nationale.
La proposition de la Commission européenne, dévoilée en avril, réitère les seuils symboliques de 3% et 60% du PIB. Cependant, elle introduit une approche flexible, permettant aux États dépassant ces limites de présenter des trajectoires d’ajustement sur quatre ans, accompagnées de réformes et d’investissements. Cette approche serait évaluée annuellement par la Commission et les États membres.
Malgré les progrès, des débats techniques persistent, principalement entre la France et l’Allemagne. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, assure un travail étroit avec l’Allemagne pour trouver un accord, soulignant des discussions positives avec son homologue allemand, Christian Lindner.
Le temps joue contre les négociateurs, les règles budgétaires devant être réactivées en janvier 2023 en l’absence d’accord. Un échec signifierait un retour aux anciennes règles, potentiellement néfastes pour la stabilité économique de l’UE.
L’Italie, confrontée à une dette publique dépassant les 140% du PIB, exprime des préoccupations quant aux exigences allemandes, craignant un ajustement brutal nuisant à la croissance. Les enjeux sont élevés, avec la possibilité d’une réforme majeure avant les élections européennes de juin.
La réforme budgétaire de l’UE se profile, portée par un rapprochement franco-allemand. Les débats persistants soulignent les défis, mais un accord avant janvier 2023 est crucial pour éviter un retour aux anciennes règles. L’issue de ces négociations pourrait façonner l’avenir économique de l’UE.
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