Remaniement ministériel en Algérie : Nouveaux visages au sein du gouvernement
L’Algérie se trouve à un tournant politique avec le remaniement ministériel orchestré par le président Abdelmadjid Tebboune ce lundi. Ce changement, qui concerne plusieurs départements clés, a été officialisé après la rencontre entre le président et le Premier ministre Nadir Larbaoui, ce dernier ayant remis la démission de son gouvernement.
Un gouvernement reconduit et des ajustements notables
Malgré la démission de l’exécutif, le président Tebboune a décidé de maintenir Nadir Larbaoui à son poste, lui confiant la mission de poursuivre ses activités gouvernementales. La nouvelle composition de l’équipe ministérielle présente quelques changements marquants. Notamment, le général Saïd Chengriha, chef d’état-major, se voit désormais attribuer le poste de ministre délégué à la Défense nationale.
Les ministères de la Justice et de l’Industrie ont également été réorganisés, tout comme ceux de la Communication, de l’Éducation, des Transports, de la Solidarité et de l’Environnement, qui ont vu des changements significatifs, comme en rapporté le site Nouvelle Aube.
Des ministres clés maintenus et de nouvelles nominations
Dans ce remaniement, certains ministres conservent leurs fonctions. C’est le cas des ministres des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de l’Intérieur, Brahim Merad, ainsi que de l’Énergie, Mohamed Arkab. Par ailleurs, le président de la Fédération Algérienne de Football, Walid Sadi, a été nommé ministre des Sports, ajoutant une personnalité du sport à un gouvernement en pleine mutation.
Le portefeuille du Commerce a été réorganisé, se scindant en deux entités distinctes : le Commerce interne, dirigé par Tayeb Zitouni, et le Commerce extérieur, avec un accent sur les exportations, attribué à Mohamed Boukhari. De plus, les ministères de la Pêche et de l’Agriculture ont été fusionnés pour former un nouveau ministère, sous la direction de Youcef Chorfa.
Vers une nouvelle approche
Ce remaniement s’inscrit dans une démarche plus large. En début de mois, le président Tebboune avait annoncé son intention de restructurer son gouvernement avant la fin 2023, affirmant qu’il cherchait à rassembler « les meilleures compétences que compte l’Algérie ». Cette volonté de renouvellement pourrait signaler une volonté d’adaptation aux défis contemporains du pays. La composition du nouveau gouvernement sera suivie de près dans les mois à venir, alors que l’Algérie navigue à travers ses enjeux internes et externes.