Après une série de six ans accumulant des pertes, BTK Bank annonce un retour à la profitabilité en 2022. La banque a en effet dévoilé un bénéfice net de 7 millions de dinars, accompagné d’une hausse de 38% de son Produit Net Bancaire (PNB), qui a atteint un record de 82,7 millions de dinars.
Ayant traversé une phase d’instabilité financière causée par la cession des parts du groupe bancaire français BPCE, la BTK a rebondi grâce à une amélioration notable de son activité commerciale et à la mise en place de divers stratégies de réussite. Ceci comprend la couverture des risques et l’introduction de nouveaux projets suite à son acquisition par le Groupe ELLOUMI (60%) en fin 2021.
L’augmentation de 14% des produits d’exploitation de la banque, couplée à une maîtrise des charges d’exploitation, qui ont diminué de 6% pour atteindre 68,3 millions de dinars, a également contribué à la performance impressionnante de BTK en 2022.
Après une profonde évaluation et une optimisation de son portefeuille, BTK a également réalisé une réduction du coût du risque de 70%. Par ailleurs, malgré les défis rencontrés en matière de ressources de financement, la banque a enregistré une augmentation de son encours de crédits, qui est passé à 600,5 millions de dinars pour les particuliers et à 550 millions de dinars pour les entreprises.
Pour sa part, le coefficient d’exploitation s’est amélioré de 18% par rapport à 2020, passant de 117% à 84% en 2022, indiquant une amélioration de la rentabilité de la banque.
Dans le cadre de l’engagement de la BTK à se conformer à la réglementation, celle-ci a réussi à augmenter son ratio prudentiel de liquidité à court terme (LCR) à 125,6%, tout en réduisant son ratio prudentiel crédits/dépôts (LTD) à 112,75%. La banque a également réussi à réduire le niveau de ses créances douteuses de près de 28% en trois ans, passant de 534,6 millions de dinars à 385 millions de dinars.
En somme, le retournement de situation pour BTK est un signe positif pour ses clients et actionnaires, témoignant de la résilience et de la capacité d’adaptation de l’établissement lors des périodes difficiles.