Réouverture du dossier des “Panama Papers” : Implications internationales et implications de personnalités tunisiennes

Les plaidoiries dans l'affaire Panama Papers ont pris fin hier, vendredi 19 avril 2024. Cette affaire, qui a révélé de vastes opérations de fraude fiscale en 2016, verra le tribunal rendre son verdict dans les trente prochains jours.

Les plaidoiries dans l’affaire Panama Papers ont pris fin hier, vendredi 19 avril 2024. Cette affaire, qui a révélé de vastes opérations de fraude fiscale en 2016, verra le tribunal rendre son verdict dans les trente prochains jours.

La juge Balleza Marquez a déclaré à la clôture des audiences que “le tribunal se conforme au délai prévu par la loi pour statuer sur l’affaire”, soit une période de trente jours pouvant être prolongée en cas de complexité des affaires, selon France 24.

Le parquet a demandé la peine maximale de 12 ans de prison pour blanchiment d’argent contre les fondateurs du cabinet d’avocats “Mossack Fonseca”, qui a fermé ses portes.

Les détails de l’affaire remontent au 3 avril 2016, lorsque la plus grande fuite de documents provenant des registres de la société “Mossack Fonseca” (spécialisée dans les services juridiques) basée au Panama a été révélée.

Cette fuite comprenait 11,5 millions de fichiers secrets sur des correspondances par courrier électronique, des comptes bancaires et des dossiers de clients impliqués dans la fraude fiscale dans les paradis fiscaux.

La liste comprenait des chefs d’État, des gouvernements, des politiciens de haut rang, des personnalités du monde des affaires, du sport et du divertissement dans le monde, dont d’anciens Premiers ministres de l’Islande, du Pakistan et du Royaume-Uni, l’ancien président argentin et la star du football Lionel Messi.

La liste incluait également des noms tunisiens, notamment des entreprises et des hommes d’affaires, ainsi que des avocats et des personnalités politiques.

Quels sont les Panama Papers ?

Les documents montrent comment les clients du cabinet Mossack Fonseca ont pu blanchir de l’argent, contourner les sanctions et éviter les impôts.

Dans un cas, la société a fourni à un millionnaire américain de faux registres de propriété pour dissimuler de l’argent aux autorités.

Il s’agit là d’une violation directe des règles internationales visant à lutter contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale.

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