La dette extérieure de la Tunisie a atteint un niveau préoccupant au cours des dix premiers mois de 2023, dépassant les 10,1 milliards de dinars tunisiens (MMDT). Cette augmentation de 44,4 % par rapport à la même période de 2022 soulève des inquiétudes quant à la gestion de la dette et à ses implications pour l’économie tunisienne.
Les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) mettent en lumière l’ampleur de la dette extérieure du pays. Cette situation résulte en partie du remboursement d’un emprunt obligataire en euros au titre de 2017, qui figurait sur la liste des remboursements d’emprunts pour l’année 2023. Ce remboursement a provoqué une baisse des réserves de change à 112 jours d’importations à la fin d’octobre 2023.
Les réserves de change ont atteint 25,3 MMDT, ce qui équivaut à environ 113 jours d’importations. Bien que cette réserve soit en diminution récente, elle demeure supérieure à son niveau d’il y a un an, qui était d’environ 22,7 MMDT, soit 102 jours d’importations, comme le souligne la BCT.
La gestion de la dette extérieure est un défi complexe pour de nombreux pays, y compris la Tunisie. La croissance de la dette peut avoir des répercussions sur la stabilité financière et l’accès aux marchés internationaux. Il est essentiel pour les autorités tunisiennes de mettre en œuvre des mesures efficaces pour maîtriser cette situation.
Cette situation soulève des questions importantes sur les mesures prises pour gérer la dette et sur leur impact sur l’économie tunisienne. Comment le pays prévoit-il de relever ce défi économique ? Les répercussions se feront-elles ressentir sur la vie quotidienne des Tunisiens ? Le suivi attentif de cette situation est essentiel pour l’avenir de la Tunisie.
Quelle est votre opinion sur cette situation ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions et commentaires ci-dessous.