La Tunisie, confrontée à des enjeux économiques majeurs, rétrograde dans le classement de compétitivité établi par le Fonds monétaire arabe, selon son septième rapport récemment publié. La position actuelle, 16e sur 26 pays arabes et comparables, suscite des interrogations sur les défis structurels entravant la croissance et la stabilité économique du pays.
Faiblesses Économiques Mises en Lumière :
La rétrogradation de la Tunisie de la 13e à la 16e place en un an souligne des vulnérabilités significatives, en particulier dans le volet macroéconomique (19e rang). Le rapport met en évidence des lacunes alarmantes dans des indicateurs clés tels que la croissance économique, le taux de chômage, le déficit de la balance courante, l’inflation, et la liberté des transactions monétaires.
Points Forts et Faiblesses du Climat des Affaires :
Le climat des affaires offre une perspective mitigée avec une 13e place. L’infrastructure, notamment dans le transport aérien et maritime, se classe à la 21e place, soulignant un besoin d’amélioration critique. L’efficacité du système judiciaire présente également des défis (18es), tandis que la liberté des activités commerciales se distingue en atteignant la 6e place.
Les Implications des Ressources Financières Limitées :
L’accent est mis sur la nécessité d’une ouverture totale envers les investisseurs étrangers, en particulier dans les secteurs stratégiques tels que l’infrastructure et le transport. Ces domaines sont identifiés comme des leviers essentiels pour stimuler la croissance économique et résoudre les problèmes structurels persistants.
La Tunisie, à la croisée des chemins économiques, doit faire face à des défis complexes pour inverser la tendance de rétrogradation dans le classement de compétitivité. Une approche proactive, axée sur l’ouverture aux investisseurs étrangers et la revitalisation des infrastructures, est suggérée comme un moyen crucial de déverrouiller le potentiel économique du pays.