La Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), souvent sujette à des critiques pour son manque de transparence, annonce une possible augmentation des tarifs d’électricité en 2024, suscitant des inquiétudes parmi les usagers. Cette décision, initialement prévue pour 2023, est toujours en attente d’autorisation, créant une incertitude quant à son application effective.
Depuis 2019, la STEG a déjà procédé à deux augmentations sur cinq ans, la dernière remontant à mai 2022. Bien que la société annonce trois mesures prétendument positives pour préparer les abonnés à cette hausse, la réalité derrière ces annonces soulève des questions.
La première mesure concerne la suppression de la formule de la facture approximative dans un futur indéterminé. La deuxième, la digitalisation avec l’installation promise depuis une décennie de compteurs intelligents (Smart Grids), reste en attente. Enfin, la dernière mesure évoque des progrès dans le rééchelonnement des impayés, mais les détails concrets restent flous.
Selon la chargée des services en ligne à la STEG, Hend Nayfer, plus de 30 mille abonnés ont bénéficié du rééchelonnement jusqu’à présent, mais les montants récupérés et la qualité des abonnés demeurent non spécifiés. Cette procédure, disponible jusqu’à fin décembre 2023, pourrait potentiellement être prolongée pour renflouer les finances de la STEG.
Quelle est votre opinion sur ces annonces de la STEG ? Pensez-vous que les mesures prévues sont suffisantes pour apaiser les préoccupations des abonnés ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous
