Au cours des Journées d’Entreprises de l’IACE, le Colonel-major Chokri Jabri, porte-parole de la direction générale des douanes, a dévoilé les profondeurs complexes de l’économie souterraine tunisienne à l’occasion du 61e anniversaire de la douane. Les trois compartiments interconnectés – contrebande, économie grise et économie de rue – ont été mis en lumière, révélant des implications dérangeantes pour l’économie et la stabilité fiscale du pays.
En premier lieu, la contrebande, alimentée par des facteurs sociaux tels que la pauvreté et le chômage, s’avère être un drain financier direct sur les recettes de l’État. Le Colonel-major Jabri a souligné le rôle de la fragilité du pays depuis 2011, permettant aux opportunistes d’intensifier leurs activités illégales. Des peines plus sévères ont été réclamées pour contrer l’impunité persistante malgré les nombreuses affaires portées devant les tribunaux.
Le deuxième compartiment, l’économie grise, résulte de ventes sans factures ni déclarations officielles, aggravant encore le manque à gagner fiscal. Un consensus émerge parmi les participants sur la nécessité d’une responsabilité collective pour éradiquer ces pratiques illicites. Les lois sanctionnant ces activités doivent être révisées et rendues plus dissuasives, selon le Colonel-major Jabri.
Enfin, l’économie de rue, illustrée par des exemples tels que Moncef Bey, expose la face la plus visible de la liquidation de produits issus d’activités illégales. Bien que certaines ventes soient légitimes, le problème persiste, nécessitant une action concertée pour réglementer cette zone grise.
Analyse et Perspective :
L’économie souterraine en Tunisie est un défi majeur qui exige une réponse immédiate. Les causes profondes, liées à la pauvreté, au chômage et à l’héritage culturel, nécessitent une approche globale pour éradiquer ces pratiques. La révision des lois et l’application de sanctions plus sévères, comme le suggère le Colonel-major Jabri, sont cruciales pour dissuader ceux qui exploitent les failles actuelles.
La Tunisie se trouve à un carrefour critique, où la lutte contre l’économie souterraine devient essentielle pour assurer la stabilité financière et la croissance. Les révélations du Colonel-major Jabri soulignent l’urgence d’une action collective.
Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
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