Nouvelles révélations dans l’affaire du décès inexpliqué à Chebba
L’affaire du décès inexpliqué d’une femme âgée à Chebba, dans le gouvernorat de Mahdia, connaît un rebondissement majeur après le témoignage de l’épouse d’un suspect. Selon ses déclarations, son mari aurait étranglé la victime, une proche parentée, avant de simuler une chute pour masquer l’incident.
Découverte initiale et réouverture de l’enquête
Le corps de la victime, née en 1959, avait été retrouvé en état de décomposition en juillet 2018. Le rapport médico-légal avait conclu à une mort naturelle. Cependant, de nouveaux éléments ont conduit la chambre d’accusation de la cour d’appel de Monastir à ordonner la réouverture de l’enquête. Cette décision repose sur l’article 121 du Code de procédure pénale, permettant de réexaminer un dossier en présence de preuves inédites.
Témoignage de l’épouse du suspect
Le 6 janvier 2025, l’épouse du suspect a affirmé que son mari avait volé des bijoux appartenant à la défunte avant de l’étrangler, entraînant une asphyxie mortelle. Elle a également indiqué que son silence était dû aux menaces de mort proférées par son mari.
Détails des accusations
Selon les déclarations, le suspect aurait déplacé le corps dans la salle de bain pour simuler une chute et utilisé un produit chimique pour effacer ses empreintes. Les bijoux volés auraient été temporairement déposés chez une autre parente, absente au moment des faits.
Avancées judiciaires
L’épouse du suspect a été brièvement retenue avant d’être libérée, tandis que son mari est actuellement en détention provisoire. Les nouvelles investigations mobiliseront des experts médico-légaux et des techniciens en criminalistique pour examiner les preuves et faire avancer l’enquête.