Dans le cadre des préparatifs du budget de l’État pour l’année 2024, la ministre des Affaires Culturelles, Hayet Ketat Guermazi, a pris la parole devant la Commission du Tourisme, de la Culture, des Services et de l’Artisanat à l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP) le mercredi 8 novembre. Cet événement a mis en lumière les stratégies culturelles nationales et les changements législatifs envisagés pour le secteur culturel en Tunisie.
La ministre a consacré une part significative de son intervention à la question cruciale du financement des projets dans les industries culturelles et créatives. Elle a également souligné l’importance du développement équitable de l’infrastructure et des équipements culturels dans les régions, visant à élargir l’accès à la culture à travers tout le pays.
Parmi les projets phares évoqués par la ministre, on note la création potentielle du Centre international de la Calligraphie arabe et du Centre régional du patrimoine subaquatique à Mahdia. Ces initiatives reflètent la volonté du ministère d’investir dans des projets culturels de grande envergure, stimulant ainsi le tourisme culturel.
Un point crucial de la présentation était la mise en œuvre d’un programme de partenariat public-privé pour le tourisme culturel. Cette initiative vise à renforcer les liens entre le secteur public et privé pour promouvoir et soutenir le patrimoine culturel tunisien.
La ministre a également abordé la nécessité de mettre à jour le cadre législatif régissant le secteur culturel. Elle a spécifiquement mentionné le projet de loi sur le “statut de l’artiste et les métiers artistiques”, soulignant l’engagement du ministère à moderniser les lois qui régissent le domaine artistique.
Les députés présents ont exprimé leur volonté de collaborer étroitement avec le ministère pour réformer le cadre législatif actuel et promulguer de nouvelles lois. Ils ont souligné la nécessité de surmonter les difficultés actuelles en développant l’action du ministère des Affaires Culturelles et en stimulant le secteur culturel dans son ensemble.
Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au faible budget alloué au secteur culturel dans le cadre du budget de l’État pour l’année 2024. Les membres de la Commission ont appelé à une gestion plus efficace du secteur culturel et à un soutien accru à la production artistique et créative.
Cette séance a mis en lumière les défis et opportunités auxquels est confronté le secteur culturel en Tunisie. Alors que le gouvernement cherche à moderniser et à dynamiser ce secteur, il reste crucial de garantir un financement adéquat pour atteindre ces ambitieux objectifs. L’avenir culturel de la Tunisie repose sur la capacité du gouvernement à transformer ces plans en actions tangibles.
Quelle est votre opinion sur ces initiatives culturelles pour 2024 ? Pensez-vous que cela aura un impact significatif sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous, et restez à l’écoute pour les développements passionnants à venir dans le paysage culturel tunisien. La transformation est à nos portes, et votre voix compte !
Commentaires
commentaires