La Tunisie se prépare à franchir une étape cruciale dans sa quête pour répondre aux besoins en eau potable de plusieurs gouvernorats. Le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, chargé des Eaux, Ridha Gabouj, a annoncé que les travaux de la station de dessalement de l’eau de mer à Zarat devraient être terminés d’ici la fin de décembre 2023. Cette station de dessalement jouera un rôle clé dans le renforcement des ressources hydrauliques destinées à l’eau potable dans les gouvernorats de Gabès, Médenine et Tataouine.
La Tunisie fait face à un défi pressant en matière d’eau en raison de la rareté croissante de cette ressource vitale. La stratégie du pays pour relever ce défi consiste à utiliser la technique de dessalement de l’eau de mer. La station de Zarat a déjà une capacité de production quotidienne estimée à 50 000 mètres cubes, une capacité qui pourrait être doublée à 100 000 mètres cubes. Cela signifie que près de 1,1 million d’habitants dans les gouvernorats de Gabès, Médenine et Tataouine bénéficieront de cette eau transformée.
En plus d’achever les travaux de la station de Zarat, le ministère travaille activement à élargir la capacité de cette station et à planifier la construction d’autres stations de dessalement dans plusieurs gouvernorats. Cette initiative est cruciale pour garantir un approvisionnement stable en eau potable et pour faire face à la rareté de l’eau.
La Tunisie s’engage résolument à assurer un avenir hydrique meilleur pour ses citoyens. La station de dessalement de Zarat est un pas significatif vers cet objectif.
Quelle est votre opinion sur cette avancée majeure dans la gestion de l’eau en Tunisie ? Pensez-vous que cela aura un impact significatif sur l’avenir de ces régions en termes d’approvisionnement en eau potable ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
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