Le ministère de l’enseignement supérieur en Tunisie envisage des modifications majeures dans le domaine de l’éducation privée. Selon le ministre Moncef Boukthir, des amendements pourraient toucher la gouvernance des établissements privés, le cadre d’enseignement, et les sanctions disciplinaires, marquant ainsi un tournant significatif dans le paysage éducatif.
Nouvelles Perspectives
Lors d’une séance d’audition à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre Boukthir a évoqué la mise en place d’un plan de développement favorisant les échanges d’expertise entre établissements privés et universités publiques et étrangères. Une initiative qui promet de redéfinir le partenariat éducatif en Tunisie.
Proposition de Réforme
La proposition soumise par 23 députés recommande également un changement radical dans le recrutement des enseignants. Fixant à 30% le pourcentage de recrutement des docteurs dans les établissements d’enseignement privés, cette proposition vise à favoriser les docteurs au chômage, améliorer leur employabilité, et mettre fin à l’emploi précaire.
Enjeux et Débats
Les députés, soulignant l’importance de soutenir les docteurs sans emploi, ont exigé l’arrêt du recrutement d’enseignants vacataires. En réponse, le ministre a souligné la nécessité d’une approche transparente dans le recrutement des titulaires d’un doctorat.
Données Clés
Le ministre a partagé des données sur le secteur privé de l’enseignement en Tunisie, comprenant 83 établissements avec 44 988 étudiants, dont 5 355 étudiants étrangers. Il a également mis en lumière les efforts du ministère pour garantir les droits des docteurs travaillant dans le secteur privé.
Un Avenir Éducatif Transformé
Avec ces initiatives, la Tunisie s’apprête à redessiner son paysage éducatif, mettant l’accent sur la qualité, la transparence, et la collaboration entre secteur privé et public.