résultats du premier tour des élections présidentielles en Roumanie
Le contexte électoral en Roumanie a pris un tournant significatif ce dimanche avec les résultats du premier tour de la présidentielle. Le Premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, s’est distingué en obtenant 25 % des votes. Cependant, une montée inattendue de l’extrême droite a également marqué ce scrutin, bien que ces partis ne soient pas encore assurés de franchir le cap du second tour.
Une montée de l’extrême droite
Les analyses des experts pointent un climat tendu tant sur le plan social que géopolitique en Roumanie, un pays membre de l’Union européenne et de l’Otan, qui se trouve aux portes de l’Ukraine. L’extrême droite a conquit près d’un tiers des suffrages, ce qui représente un bouleversement pour cette nation de 19 millions d’habitants, qui a jusqu’à présent résisté aux mouvements nationalistes, contrairement à d’autres pays comme la Hongrie ou la Slovaquie.
Les figures politiques en lice
Derrière Marcel Ciolacu, on retrouve Elena Lasconi, la maire d’une petite ville, qui a obtenu 18 % des voix. Deux candidats nationalistes sont aussi en forte concurrence, chacun ayant récolté entre 15 et 16 % des suffrages. Cristian Pirvulescu, politologue, a déclaré à l’AFP que l’extrême droite est indéniablement la grande gagnante de cette élection.
Un discours qui résonne
George Simion, un fervent admirateur de Donald Trump, a exploité le malaise économique de nombreux Roumains face à une inflation croissante. Son discours aux tonalités mystiques et conspirationnistes a su séduire une partie de la population. De son côté, Georgescu a gagné des points grâce à une campagne virale sur TikTok, qui a mis en avant des messages clairs sur la nécessité d’arrêter le soutien à l’Ukraine. Sa réaction à ces résultats a été percutante : « Ce soir, le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort. »
Conclusion
Ces résultats marquent un tournant dans le paysage politique roumain, révélant des tensions sous-jacentes et l’émergence de nouvelles voix au sein du paysage électoral. L’attention se tourne maintenant vers le second tour, qui pourrait encore redistribuer les cartes.
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