Dans la région du Sahel, plusieurs nations font face à des difficultés économiques, souvent en raison d’une “gestion inadéquate” de leurs propres ressources. Cette situation est parfois exacerbée par des politiques qui ne leur sont pas pleinement bénéfiques, comme c’est le cas pour le Burkina Faso… Toutefois, l’introduction de réformes promet de potentiellement transformer la situation.
Le Burkina Faso, riche en ressources aurifères, a la capacité de développer une économie robuste et dynamique. Le domaine minier, en particulier l’extraction de l’or, contribue à hauteur de 14% au PIB du pays et constitue 79% de l’ensemble des exportations. Ce secteur, crucial pour l’économie burkinabè, pourrait générer des bénéfices encore plus importants, selon ce que laisse envisager la révision prochaine du Code minier.
Rénovation en cours pour le secteur minier du Burkina Faso
Le nouveau projet de loi cherche à rétablir la souveraineté du Burkina sur ses industries minières. Par exemple, une des principales mines d’or du pays, produisant 11.35 tonnes annuellement, est détenue à 90% par une compagnie canadienne, privant ainsi le Burkina de précieuses ressources économiques. Ces ressources pourraient contribuer à des investissements futurs, notamment dans le domaine de l’éducation.
Actuellement, la législation accorde à l’État une part gratuite de 10% dans les exploitations minières industrielles. La nouvelle proposition législative augmenterait la part de l’État burkinabè à 15%. De plus, elle prévoit la création d’une réserve nationale d’or, approvisionnée directement par les sociétés minières, afin d’établir des stocks.
Des fonds supplémentaires pour le développement
Enfin, le Fonds minier de développement local sera transformé en un Fonds minier de développement, destiné à financer des projets majeurs tels que le développement national et communal, l’éducation ou la lutte antiterroriste. Cela pourrait significativement renforcer le rôle de l’or dans l’économie du pays.