Le parquet du Pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre les crimes financiers complexes de la Garde nationale à El Aouinaa retenu la responsable d’une association qui s’occupe des affaires des réfugiés et de la lutte contre le racisme, pour des soupçons de crimes financiers, selon ce qu’a rapporté la radio Mosaique.
Le parquet du tribunal de première instance de Tunis a autorisé l’ouverture d’une enquête sur un certain nombre d’associations et d’organisations s’occupant des affaires des réfugiés et des étrangers, pour des soupçons de blanchiment d’argent et de corruption financière.
Dans ce contexte, la brigade centrale de la Garde nationale à l’Aouina et la direction de la police judiciaire à El Gorjani se sont engagées à mener ces enquêtes.
Il convient de rappeler que le président de la République, dans une allocution hier soir lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, avait accusé certaines associations et organisations de la société civile de recevoir d’importantes sommes d’argent de l’étranger pour l’implantation de migrants en Tunisie.
Saïed a déclaré qu’il y avait des associations qui pleurent et versent des larmes dans les médias, recevant d’importantes sommes d’argent pour installer les migrants en Tunisie. Il a confirmé l’arrivée de centaines d’entre eux en un seul jour, en même temps que des flux de fonds en milliards de l’étranger, selon ses termes.