Une enquête visant Giorgia Meloni pour détournement de fonds
Giorgia Meloni, Première ministre d’Italie, a annoncé sur Instagram qu’elle était sous enquête pour détournement de fonds et complicité dans une affaire criminelle. Cette investigation serait liée à l’expulsion controversée de Oussama Elmasry Njeem, également connu sous le nom d’Oussama Almasri Njeem. Ce Libyen est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes présumés contre l’humanité et des crimes de guerre.
Rapatriement controversé
Njeem a été arrêté à Turin et expulsé vers la Libye seulement un jour après son interpellation. Cette décision a provoqué une onde de choc, suscitant de vives critiques. La CPI, qui n’a pas été informée de cette opération, a demandé des éclaircissements à l’Italie, remettant en question la légalité de ce rapatriement rapide.
Doutes sur le mandat d’arrêt
Meloni a également exprimé son incredulité à propos de la situation, trouvant "étrange" qu’un mandat d’arrêt ait été émis juste avant que Njeem n’atteigne l’Italie, après avoir traversé trois autres pays européens en seulement 12 jours.
Une enquête élargie
L’enquête ne se limite pas à la Première ministre. D’autres figures politiques sont également impliquées, comme le ministre de la Justice, Carlo Nordio, le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, et le secrétaire d’État, Alfredo Mantovano, mettant en lumière la complexité de cette affaire qui secoue le gouvernement italien.
L’ensemble de ces événements soulève des questions sur la gestion des affaires judiciaires internationales et l’attention portée aux droits humains.
