Selon plusieurs experts, la Tanzanie est dotée d’un potentiel minier parmi les plus prometteurs de la région de l’Afrique de l’Est. Avec un port à sa disposition, le pays offre des avantages significatifs aux pays voisins sans accès direct à la mer. Les autorités tanzaniennes sont bien conscientes de ce potentiel et ont initié diverses stratégies pour en récolter les fruits.
En matière d’exploitation minière, la Tanzanie est riche de plusieurs gisements prometteurs, incluant les terres rares, les métaux critiques et les minerais traditionnels. Les efforts sont actuellement concentrés sur le projet Tajiri de sables minéraux, qui s’annonce comme une véritable manne financière pour l’état.
Des analyses réalisées sur le projet Tajiri ont révélé qu’il pourrait générer des revenus de 1,6 milliard de dollars sur une période de plus de 23 ans. Bien que le gouvernement tanzanien supervise le projet, c’est la société Strandline Resources qui détient la licence d’exploitation du site de Tajiri, remarquablement riche en ilménite, zircon et rutile.
Strandline Resources a conclu un accord avec le gouvernement pour exploiter la mine de Tajiri pendant 24 ans, avec un démarrage des opérations prévu dans 18 mois. Le secteur minier joue un rôle moteur pour l’économie tanzanienne, comme souligné dans le rapport 2023 de L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), où il représente 7,2 % du PIB du pays.
L’objectif est d’augmenter cette contribution à 10 % du PIB d’ici l’année prochaine. Strandline Resources prévoit un investissement de 125 millions de dollars pour maximiser l’exploitation de la mine de Tajiri. Pendant sa période d’opération, la mine devrait produire chaque année 150 100 tonnes d’ilménite, 16 000 tonnes de rutile-leucoxène et 60 700 tonnes de concentré de zircon. Les préparations avancent et l’engouement des parties concernées est palpable, laissant présager un impact considérable sur l’économie locale à court et moyen terme.