Une nouvelle législation en Tunisie s’apprête à redéfinir la sécurité routière dans le pays, avec des mesures strictes pour lutter contre la conduite en état d’ébriété. L’annonce a été faite par Saber Khefifi, directeur de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR), lors d’une conférence de presse tenue le 7 février.
La loi prévoit l’introduction d’éthylomètres, des appareils capables de mesurer le taux d’alcoolémie des conducteurs sur place, permettant ainsi aux forces de l’ordre de décider rapidement des mesures à prendre, comme l’a expliqué Mourad Jouini, attaché de presse à l’Observatoire.
Cette nouvelle législation va également permettre la détection automatique d’autres infractions courantes telles que l’excès de vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité et l’utilisation du téléphone au volant.
Ces mesures s’inscrivent dans une volonté de réduire le nombre d’accidents et de victimes sur les routes tunisiennes. Selon le rapport mondial sur la sécurité routière, la Tunisie a progressé à la deuxième place en 2023, un signe encourageant de l’efficacité des politiques mises en place.
Une campagne de sensibilisation lancée en décembre dernier a également porté ses fruits, avec zéro accident enregistré lors de la nuit du 31 décembre à Tunis. Cette initiative, soutenue par le ministère de l’Intérieur et relayée à grande échelle par les médias et les réseaux sociaux, a mobilisé les forces de sécurité et envoyé des millions de messages de prévention aux citoyens.
La Tunisie s’engage ainsi à renforcer sa sécurité routière et à protéger la vie de ses citoyens, avec des actions concrètes et des mesures préventives efficaces.
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