Le projet visant à aider les travailleuses agricoles à s’adapter aux changements climatiques se poursuit à l’Institut Supérieur des Études Technologiques (ISET) de Sidi Bouzid, en collaboration avec l’Université de “Miosen Nov” de Montréal. Ce projet bénéficie aux étudiants de l’institut ainsi qu’à 50 femmes travaillant dans le secteur agricole.
Selon Radhouen Nsibi, directeur de l’ISET de Sidi Bouzid, ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de coopération climatique international canadien “Province du Québec”.
L’objectif du projet est de renforcer les capacités des travailleuses agricoles à faire face aux changements climatiques, notamment à la rareté de l’eau, et de soutenir la chaîne de valeur ajoutée depuis la production agricole jusqu’à la commercialisation, en passant par la transformation.
Le projet vise également à ouvrir l’institut à son environnement extérieur et à soutenir les échanges étudiants.
Lancé en octobre dernier, ce projet s’étendra sur trois ans en partenariat avec l’Université “Miosen Nov” de Montréal, Canada.
Nsibi a précisé que le projet prévoit la construction de deux serres climatisées avancées dédiées à la production et à la recherche, avec des technologies de contrôle à distance de l’eau et l’utilisation d’engrais organiques et de valorisation des déchets.
Le projet comprend également l’installation d’une unité de production modèle pour les industries alimentaires, notamment la fabrication de jus, la mise en conserve et le stockage, ainsi qu’un laboratoire d’analyses des produits alimentaires et la valorisation des eaux usées dans les industries alimentaires.
Dans le cadre du même programme, les capacités de 50 femmes travaillant dans le secteur agricole seront renforcées dans le domaine du marketing électronique, grâce aux équipements fournis par le projet.
Nsibi a souligné que le projet impliquera toutes les spécialités de l’institut, notamment l’ingénierie électrique, l’ingénierie mécanique, les technologies de l’information et les industries alimentaires, permettant ainsi aux étudiants de bénéficier du programme d’échange entre les deux institutions universitaires mentionnées.
À ce jour, une unité de production de compost organique a été mise en place, tandis que les travaux d’aménagement des espaces pour les industries alimentaires et l’installation d’une serre intelligente en verre, contrôlable à distance, se poursuivent.