La Société des industries pharmaceutiques de Tunisie (SIPHAT) se trouve à la croisée des chemins, et une lueur d’espoir émerge alors qu’un comité de sauvetage est formé pour élaborer un plan stratégique. Lors d’une réunion tenue au siège du gouvernorat de Ben Arous, les parties administrative et sociale de la SIPHAT ont convenu d’une série de mesures visant à redresser la situation de l’entreprise.
Selon un communiqué de la fédération générale de la santé affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), le comité de sauvetage sera supervisé par le gouverneur de Ben Arous et comprendra des représentants du ministère de la Santé, du premier délégué, du directeur régional de la santé, du directeur général de la SIPHAT, de l’Union régionale du travail de Ben Arous, de la fédération générale de la santé, et du syndicat de base.
Parmi les mesures immédiates, il a été convenu d’améliorer le climat social au sein de l’entreprise et de verser les primes du 13ème mois et de fin d’année aux employés à partir de la première semaine de janvier. Ces décisions visent à apaiser les tensions au sein de l’entreprise, reconnues par la partie syndicale, tout en soulignant que la direction de la SIPHAT cherche activement des solutions pour sauver l’institution et ouvrir de nouvelles perspectives économiques.
Le procès-verbal de la réunion révèle que la partie syndicale attribue à la partie administrative la responsabilité du climat social tendu et de la baisse de production des médicaments dans les pharmacies tunisiennes. Cependant, la direction exprime son engagement à résoudre ces problèmes et à surmonter les difficultés rencontrées.
La SIPHAT, confrontée à une menace financière sérieuse, appelle à un soutien financier pour éviter la ruine et pour se repositionner sur le marché. La réunion, qui a eu lieu en présence du gouverneur de Ben Arous, du directeur général de la SIPHAT, et de représentants syndicaux, témoigne de la volonté collective de sauver cette institution cruciale pour le secteur de la santé en Tunisie.
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