Slaheddine Dridi examine les propos de Mondher Zenaïdi

Que penser de l’allocution de quatre minutes de Mondher Zenaïdi, qui marque son retour après une décennie d’éclipse? Slaheddine Dridi, expert en communication, se propose d’analyser ses aspects sur sa page Facebook officielle.

Slaheddine Dridi commence par souligner que dans la communication politique, il est couramment admis de prôner une transparence absolue. Il illustre son propos par l’expression «mes mains sont ouvertes à tous», employée dans le discours.

En se penchant sur la première impression visuelle, Dridi juge que l’image choisie est conventionnelle et manque de créativité. Ce choix visuel l’écarte de l’esthétique souhaitée dans l’audiovisuel et véhicule une image négative. Il ajoute également que la présence visible d’un ordinateur pourrait être considérée comme inutile ou même comme une distraction visuelle.

Concernant la structure du discours, il avance l’hypothèse que celui-ci a été initialement écrit en français avant d’être traduit en arabe, nécessitant certaines modifications.

Au niveau du contenu, Dridi mentionne que l’omission d’une analyse profonde de l’expression «lutte silencieuse», devenue une boutade politique en Tunisie après avoir été utilisée par Nourredine Taboubi, révèle une difficulté à manier avec adresse le verbiage politique.

Il conclut en affirmant que naviguer dans le discours politique revient à tenter de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille.

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