Au cœur des oliveraies tunisiennes, les nuages d’incertitude planent sur la récolte d’olives de cette année, soumise aux caprices du climat. La sécheresse et la canicule ont jeté une ombre sur la production, avec des estimations fluctuantes allant de 200 000 tonnes à 125 000 tonnes, selon Mohamed Nasraoui, président de la Fédération des Oléiculteurs.
Dans une conversation exclusive, Mohamed Ali Tabessi, agriculteur et PDG de l’Huilerie Tchila, souligne les défis auxquels l’industrie est confrontée. La sécheresse a durement frappé la saison, et bien que la Tunisie ne soit pas le plus grand producteur mondial d’huile d’olive, elle se vante de produire la meilleure au monde, récompensée par 27 médailles d’or entre 2020 et 2022.
Le secteur oléicole, en dépit des difficultés, demeure résilient. La qualité de l’huile tunisienne compense la baisse de quantité, alors que la sécheresse menace la production.
Tabessi estime la récolte d’huile d’olive à 150 000 tonnes, bien que des incertitudes persistent en raison du manque de pluie. La Tunisie, bien que derrière l’Espagne en termes de quantité, se distingue par la qualité exceptionnelle de son huile.
Cependant, les problèmes s’accumulent pour les producteurs. Les propriétaires d’huileries font face à des restrictions gouvernementales concernant la vente de grignon, ce qui complique davantage la situation économique déjà précaire.
La communauté oléicole appelle à l’aide, demandant un soutien financier, des crédits de campagne et une action gouvernementale face à la crise. L’avenir de la récolte d’olives et de l’industrie de l’huile d’olive en Tunisie reste suspendu aux caprices du climat et aux décisions politiques.
Quelle est votre perspective sur les défis actuels de l’industrie oléicole tunisienne ? Pensez-vous que le gouvernement devrait intervenir davantage pour soutenir les producteurs ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous et soyez une voix dans le dialogue crucial sur l’avenir de l’huile d’olive en Tunisie.
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