Soutien financier de 40 millions de dinars pour les entreprises citoyennes

Les banques commerciales en Tunisie ont annoncé la signature d’une convention avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour gérer une ligne de financement de 40 millions de dinars destinée aux entreprises citoyennes.

La convention stipule que les crédits non remboursés seront soumis à des pénalités de retard de 4 %. Chaque banque s’est engagée à allouer jusqu’à 5 millions de dinars pour ce financement, dans le cadre de la ligne de crédit totale de 40 millions de dinars.

Les experts et les promoteurs des entreprises locales estiment que ce financement est insuffisant, notamment pour les secteurs agricole et des services, qui nécessitent des investissements importants en équipements.

Depuis le décret n°15 de 2022, publié le 20 mars 2022, les entreprises locales ont rencontré des difficultés, principalement en raison des obstacles financiers.

La convention précise que la ligne de financement est destinée à accorder des prêts aux entreprises locales régionales ou locales, avec un coût d’investissement déterminé selon le plafond fixé par le décret gouvernemental n°542 de 2019, daté du 28 mai 2019.

Pour les projets approuvés par les banques dont le montant d’investissement dépasse le plafond, le taux d’intérêt appliqué sera celui du marché monétaire, actuellement autour de 8 %. Ce taux élevé, maintenu par la Banque centrale de Tunisie, augmente le coût de financement des projets.

La convention mentionne également des pénalités de retard de 4 % pour les prêts non remboursés à temps, avec un délai de grâce de 30 jours à partir de la date d’échéance. En cas de non-paiement, des intérêts de retard seront appliqués.

Les banques percevront une commission de gestion de 3 % sur les montants des prêts accordés et une commission de recouvrement de 4 % sur les montants recouvrés.

Les dossiers de financement seront examinés par une commission régionale composée de plusieurs parties administratives et des services bancaires, ce qui risque de compliquer les procédures en raison des lourdeurs bureaucratiques.

TAP

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