Al-Ettifaq : Un club en quête de renouveau
Basé à Dammam et riche d’une longue histoire, Al-Ettifaq, ancien champion d’Arabie saoudite en 1983 et 1987, aspire à se repositionner parmi les meilleures équipes de la Saudi Pro League. Actuellement, le club se retrouve dans un deuxième chapeau, derrière des mastodontes tels qu’Al-Ittihad, Al-Ahli, Al-Nassr et Al-Hilal, tous soutenus par le gouvernement saoudien. Pour relever le défi, l’équipe a fait appel à Steven Gerrard en été 2023, accompagné par plusieurs nouvelles recrues prometteuses.
Des Renforts Prometteurs mais des Résultats Décevants
Malgré l’arrivée de joueurs de talent tels que Demarai Gray, Georginio Wijnaldum et Moussa Dembélé, Al-Ettifaq peine à se démarquer. Le club, critiqué pour sa production de jeu, a terminé la saison précédente à une décevante sixième place. En ce début de saison 2024/2025, la situation n’est guère meilleure : l’équipe se classe 13e avec à peine trois points d’avance sur le premier relégable, Al Wehda. De plus, une élimination prématurée en Coupe du Roi contre Al Jabalain, une formation de deuxième division, a accentué les difficultés.
Des Changements Inévitables
Avec des résultats alarmants, le staff technique a subi des remaniements. Bien que Gerrard ait affirmé qu’il n’était pas à un point critique, Mark Allen, le directeur sportif, et Dean Holden, l’entraîneur adjoint, ont été démis de leurs fonctions. Michael Bell, un ancien collaborateur de Gerrard à Aston Villa, a été appelé en renfort. Malgré tout, l’entraîneur reste soutenu par la direction, mais il doit redoubler d’efforts pour inverser la tendance.
Un Dernier Match Déconcertant
Le dernier match, perdu 4-0 contre Al-Ittihad, a été un coup dur. Gerrard a tenté d’expliquer les difficultés rencontrées, évoquant une première mi-temps encourageante mais des erreurs fatales. Il a souligné la fatigue accumulée par son équipe, en comparaison à Al-Ittihad, mieux préparé.
Un Salaire Élevé dans un Contexte Difficile
Malgré ces défis, Steven Gerrard bénéficie d’un salaire annuel de 17 millions d’euros, ce qui soulève la question des attentes en matière de résultats. Avec un bilan de 17 victoires, 15 nuls et 18 défaites en 50 rencontres, le rêve saoudien semble encore loin, tant sur le plan des performances que des résultats.