Des défis en mer : Antoine Cornic en lutte contre les éléments
Alors que les leaders du Vendée Globe profitent de conditions avantageuses pour franchir les eaux australiennes en direction du Pacifique, la situation est tout autre pour les navigateurs en queue de peloton. Ces derniers, comme Antoine Cornic, doivent faire face à des conditions éprouvantes et des avaries à répétition.
Des avaries à répétition
Il y a quelques jours, Antoine Cornic, skipper du bateau Human Immobilier, a partagé ses mésaventures sur les flots tumultueux de l’Océan Indien. Après avoir déjà enduré la destruction de sa grand-voile, le malheur s’est encore abattu sur lui : le rail de la grand-voile s’est cassé, le forçant à détourner son parcours pour procéder aux réparations.
Une situation préoccupante
Dans une vidéo où il a montré la pièce défaillante, Cornic s’est interrogé : « Comment vais-je réparer ça ? ». Face à cette nouvelle épreuve, il a exprimé sa détermination à trouver une solution, tout en précisant sa destination : l’Île Saint-Paul, un petit îlot français situé à 1 280 km au nord-nord-est des îles Kerguelen. Cet abri lui permettra de remettre en état son voilier.
Un moral à toute épreuve
Bien que confronté à une mer encore déchaînée et des vents atteignant 50 nœuds, Cornic reste positif. « J’ai beaucoup d’idées pour les réparations, et mon équipe est à mes côtés. Bien sûr, je suis extrêmement déçu », a-t-il affirmé. Il a également tenu à partager un moment de légèreté en mentionnant que, malgré tout, aujourd’hui est un jour spécial : « C’est mon anniversaire de mariage. Je fais un clin d’œil à la mer pour tous les autres, et je reviendrai bientôt avec de bonnes nouvelles. »
Antoine Cornic continue d’affronter les défis maritimes avec courage, prouvant ainsi que même dans les moments les plus difficiles, l’esprit de compétiteur reste intact.