Benjamin Ferré : Un Héros du Vendée Globe grâce à Jean Le Cam
Un défi maritime surmonté
Dans l’univers exigeant du Vendée Globe, l’Océan Indien s’est révélé être un adversaire redoutable. C’est dans ce cadre que Benjamin Ferré, skipper de Monnoyeur-Duo for a job, a affronté une avarie majeure, menaçant ainsi son rêve de réaliser ce tour du monde en solitaire. Alors que Pip Hare a dû abandonner la course suite à un démâtage, Benjamin a également cru que tout était fini pour lui.
Des complications techniques inquiétantes
Le skipper a subi une défaillance de vérin de quille, rendant impossible la manoeuvre de son bateau. « Ça a été les heures les plus intenses que j’ai vécues sur un bateau. J’entendais un énorme claquement et, en me réveillant, j’ai découvert de l’huile explosive partout. La quille était en train de partir sous le vent », a-t-il partagé dans une vidéo.
Ce n’était pas la première fois qu’il faisait face à un tel problème, ayant déjà vécu une situation similaire lors de la Transat CIC, où un vérin hydraulique avait causé des dégâts importants à son embarcation.
L’entraide maritime : un véritable soutien
Malgré ces difficultés, Ferré a pu réaliser des réparations, en grande partie grâce à l’aide précieuse de Jean Le Cam. Avant le départ, les deux hommes avaient beaucoup échangé, et Jean s’est montré d’une grande assistance durant la crise. « L’équipe technique a travaillé toute la nuit. Après douze heures d’efforts, je dois beaucoup à Jean, qui m’a accompagné, proposé des solutions et m’a appelé toutes les heures », a-t-il expliqué.
Un combat épuisant mais déterminé
Cette intervention n’a pas été sans conséquences physiques et émotionnelles. Benjamin Ferré a décrit l’expérience comme épuisante : « J’étais fatigué, totalement accablé, et je ne pouvais même plus serrer les mains. J’ai traversé des montagnes russes émotionnelles et j’ai craint que mon aventure dans le Vendée Globe s’arrête. »
Alors qu’il envisageait déjà de se rendre à Perth, en Australie, pour une intervention sur son bateau, son expérience rappelle l’importance de la solidarité dans le monde de la voile. Grâce à des alliés comme Jean Le Cam, les navigateurs peuvent parfois surmonter les tempêtes les plus redoutables.