Alexander Bublik exprime ses doutes sur ses chances de décrocher un Grand Chelem
Alexander Bublik, joueur de tennis de 27 ans, ne cache pas son réalisme lorsqu’il s’agit d’évoquer ses ambitions pour les tournois majeurs. Ancien 17e au classement mondial, il a partagé son point de vue à travers un entretien avec le média russe Match TV, s’exprimant franchement sur les difficultés à rivaliser au plus haut niveau.
Un aperçu franc du chemin à parcourir
Bublik a récemment commenté les carrières des légendes Rafael Nadal et Andy Murray, qualifiant les dernières années de celles-ci de « cirque » avant leur retrait en 2024. Pour lui, remporter un Grand Chelem semble une tâche ardue. « Je ne pense pas que cela soit réalisable, du moins pas dans mon esprit. Tout est possible, certes, mais parfois à condition que mes adversaires se retirent », a-t-il déclaré, chutant sur la notion de chance.
L’importance d’un mode de vie axé sur l’excellence
Pour Bublik, le parcours vers le sommet est avant tout une question de mode de vie. Il estime qu’atteindre le top 10 demande une routine quotidienne rigoureuse. « Vivre différemment est essentiel pour espérer réussir », souligne-t-il.
En partageant une anecdote avec Alexander Zverev, il illustre son propos. Après un vol de près de 16 heures, Zverev a enchaîné six séances d’entraînement en seulement quelques jours. En comparaison, Bublik, bien qu’ami avec ces grands athlètes, se rend compte qu’il lui manque cette assiduité.
Un regard sur la concurrence
Bublik souligne que bien qu’il soit capable de rivaliser avec n’importe qui sur un match donné, l’engagement à long terme de joueurs comme Zverev le place loin derrière en termes de préparation. « Sur une période de dix ans, il me surpasse de deux ou trois ans en heures d’entraînement », a-t-il observé.
Ces réflexions offrent un aperçu captivant des défis que rencontrent les athlètes du circuit professionnel et de ce qui est nécessaire pour atteindre l’élite.