L’entraîneur de l’OM : un poste sous pression
Être entraîneur de l’Olympique de Marseille (OM) est un défi de taille, et Roberto De Zerbi en fait l’expérience cette saison. Malgré un début de saison prometteur, qui place l’OM en deuxième position de Ligue 1, critiques et doutes persistent autour de ses choix tactiques.
Un début de saison solide
Après une saison précédente tumultueuse, l’OM semble avoir retrouvé des couleurs. À l’issue des 15 premières journées, l’équipe a amassé 30 points, ce qui représente une moyenne encourageante de deux points par match. Bien que cette performance permette d’envisager un avenir radieux, avec une avance sur des équipes comme l’AS Monaco et le LOSC, le chemin reste semé d’embûches.
Les critiques sur la tactique de De Zerbi
Lors d’un match récent contre Lille, l’OM a dû se contenter d’un match nul, suscitant frustration et interrogations. Beaucoup, y compris le commentateur Walid Acherchour, pointent du doigt les décisions de De Zerbi en seconde période.
« Des changements contre-productifs », a-t-il déclaré, expliquant que des substitutions défensives ont altéré le rythme du jeu. À un moment où Marseille semblait en contrôle, les ajustements de De Zerbi auraient inhibé l’élan de l’équipe, conduisant finalement à l’égalisation de Lille.
Un coach sous le feu des critiques
De Zerbi, face à ces remarques, a tenté de justifier ses choix. Reconnaissant que Rongier semblait fatigué, il a expliqué avoir souhaité un joueur au profil similaire à Kondogbia pour stabiliser le milieu de terrain. Toutefois, ses changements ont généré des interrogations parmi les supporters et les analystes.
L’entraîneur s’interroge même sur les contradictions des critiques : « Je mets un joueur en défense, et on dit qu’il ne devrait pas jouer là ; lorsque je l’implante au milieu, on constate qu’il est bon en défense ! »
Conclusion
Le rôle d’entraîneur de l’OM, à la fois prestigieux et éprouvant, place Roberto De Zerbi dans une position délicate. Alors que les résultats se maintiennent à un niveau acceptable, la pression pour s’améliorer et gagner en confiance reste forte. L’OM, fidèle à son histoire, navigue entre espoirs et attentes élevées.